Chaque tableau est un nouveau darktrip spatiotemporel. Celui d’un enfant des 80s, biberonné aux mangas, aux jeux vidéo 8 bits et à la pub cash et trash. Un enfant qui aurait peut-être grandi trop vite…

Chaque œuvre nous téléporte dans un chaos que nous connaissons trop bien sans le savoir. Dans son univers pop-apocalyptique, l’absurde fait sens. Des mondes émergent du néant. Des forces invisibles s’affrontent pour le pouvoir. Des symboles mythologiques faussement rassurants s’offrent à nous pour mieux matraquer notre esprit critique à coup d’entertainment narcotique. Pas si absurde que ça finalement…

Chaque toile est le théâtre d’innombrables saynètes nous confrontant à notre réalité. À la douce nostalgie se substitue le spleen inquiétant.

Tokyo, New York, Berlin et désormais Strasbourg. Après un passage remarqué à la galerie Jean-François Kaiser et à ST-ART en 2016, Laurent Impéduglia est maintenant visible à la Cup.